La cigogne depuis des millénaires ayant fort à faire,
commence avec les années à un peu s'épuiser.
Il faut dire qu'en France depuis la Libération,
des bébés à foison elle a dû augmenter la production.
Alors pour la seconder et l'aider à faire pousser en bonne santé de jolis bambins,
elle a organisé de beaux et grands jardins.
Derrière ce joli parchemin c'est aussi les mères qu'il fallait envoyer au turbin.
C'est ainsi qu'au fil des découvertes en éducation,
fleurirent de jolis appellations : asile, pouponnière, bambina, garderie, jardin d'enfants, crèche multi-accueil, etc.
Des lieux pensés pour accompagner les avancées de la société en parentalité.
Pendant fort longtemps ces jardins idylliques, tels des ruches animées par moult abeilles laborieuses, par les deniers publics furent-ils financés.
Vivent les citoyens en barboteuse !
Or par les temps nouveaux qui sévissaient alors,
point d'argent public gaspillé il ne fallait puiser encore.
C'est ainsi qu'un beau jour de 2004,
aux mains philanthropes de quelques marchands psychopathes,
le grand argentier des cigognes, les clés des portes des jardins leur a filé.
De bébés et de blé ce sont de bien étranges moissons qui dorénavant rythment nos saisons.C'est ça que j'ai envie de vous raconter aujourd'hui :
comment cette fable elle a été rendue possible.
Une passionnante conférence gesticulée, actuellement en tournée !
Amis de la fonction publique d'État, si on vous pose la question...
En France, les suites collaboratives #Microsoft #Office 365 et #Google #Workspace sont proscrites dans les services de l'État.
Les bases réglementaires :
→ Note de la CNIL (27/05/2021) : https://www.cnil.fr/fr/la-cnil-appelle-evolutions-dans-utilisation-outils-collaboratifs-etatsuniens-enseignement-superieur-recherche
→ Circulaire 6282-SG (05/07/2021) et note (15/09/2021) : https://acteurspublics.fr/upload/media/default/0001/36/acf32455f9b92bab52878ee1c8d83882684df1cc.pdf
→ Ministre de l'Éducation Nationale, en réponse à une question écrite (2022) : https://questions.assemblee-nationale.fr/q16/16-971QE.htm
« Dépenses de lobbying en augmentation rapide, débauchage de hauts fonctionnaires, contacts à l’Élysée, partenariats financiers avec des médias, des thinks tanks et des institutions de recherche... Plongée dans la redoutable machinerie de lobbying et d’influence déployée en France par les géants du web Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft. »
- Les dépenses déclarées de lobbying des GAFAM en France ont été multipliées par trois entre 2017 et 2021, pour atteindre environ 4 millions d’euros annuels.
- Les GAFAM s’assurent en même temps les services de nombreux cabinets de lobbying : au moins 8 à Paris et 10 à Bruxelles pour Google par exemple selon les données des registres de transparence.
- Les lobbys sectoriels du secteur numérique, qui représentent environ 1,5 million d’euros de dépenses supplémentaires de lobbying, comptent tous des GAFAM parmi leurs membres, ce qui empêche de distinguer entre les intérêts du GAFAM et ceux du reste du secteur numérique.
- Malgré les révélations des « Uber Files », la plus grande opacité continue de régner sur les rendez-vous entre dirigeants politiques français et représentants des GAFAM.
- Les GAFAM, à commencer par Google, ont débauché des dizaines d’anciens hauts fonctionnaires ou responsables d’autorités de régulation pour les aider dans leur travail d’influence.
- Les géants du web ont conclu des partenariats avec des think tanks, des médias, des grandes écoles et institutions de recherche représentant des millions d’euros en France.
- Le manque d’expertise et de moyens au sein de l’administration et des services publics permet aux GAFAM de se positionner en partenaires incontournables des pouvoirs publics pour aider à régler les problèmes qu’ils ont eux-mêmes contribué à créer.
Lien direct du rapport : https://multinationales.org/IMG/pdf/gafam_v4.pdf
Suivi de la lutte des soignants de la clinique Tondu à Bordeaux
Suivi de la lutte des soignants du Groupe Hospitalier Mutualiste à Grenoble
a multiplayer sports game with kitchen equipment and lots of toasted bread
Un jeu vraiment très fun où l'on joue des grill-pains qui s'affrontent façon PONG sur un ring. La prise en main est excellente et la palette de mouvements et de modes de jeu très complètes. Les développeurs ont vraiment poussé le délire très loin, de manière très drôle !
La démo permet d'y jouer à 2 joueurs, en duel, mais la version complète permet de jouer jusqu'à 4.
« Salut, j’ai un article à te commander pour la semaine prochaine, 60 euros, dis moi si c’est bon pour toi☺ Un article sur l’adhésion du Montenegro à l’OTAN qui suscite de plus en plus de polémiques. Il faut que l’article soit neutre et journalistique tout en développant que le Monténégro est trop corrompu et victime de trop de crime pour adhérer à l’OTAN. Ne pas parler de la Russie. »
Comment j’en suis arrivé là, à 30 ans passés ? A écrire des articles bidon pour flatter l’égo ou servir les intérêts des riches et des puissants ? C’était clairement pas dans mes projets, en sortant de l’école de journalisme…
[L'article] a été publié sur Contrepoints.org [...] Pour rendre crédible ce faux article, bricolé en quelques heures, on fait donc croire aux lecteurs que l’auteur vit dans le pays…
je commence à mieux comprendre les méthodes employées par l’Agence : j’ai mis le doigt, et même tout le bras, dans une agence de lobbying tous azimuts qui infiltre la presse…
Je me renseigne sur l’Agence, ses gérants, et tombe sur une enquête du Journaldunet.com. Elle dévoile les pratiques d’une agence, iStrat : faux articles, photos trafiquées et infiltrations des médias en ligne… Pour brouiller les pistes, les dirigeants d’iStrat ont plusieurs fois changé le nom de leur boîte, fusionné avec d’autres, pour former au final « Maelstrom Media ». Comme le fameux MM, à qui j’adresse mes factures ? Oui, c’est bien eux : Public Relations Agency n’était qu’une façade, et le siège a même été déménagé du XVIe à Paris vers Bratislava. En Slovaquie ! Je continue à creuser. Je découvre que les mêmes dirigeants ont fondé Avisa Partners
Note de la rédaction : On s’est rendu compte, peu après la parution de l’article dans notre édition papier (Fakir n° 103) que iStrat, l’agence de lobbying numérique, a été codirigée de juin 2013 à 2014 par… Olivia Grégoire, l’actuelle porte-parole du gouvernement (la page d'Olivia Grégoire sur Wikipedia)
FROM sebsauvage
L’Assurance maladie est victime d’un nouveau piratage de masse. Selon une enquête de ZATAZ, plus d’un million de Français voient désormais leurs données personnelles en vente sur le web pour la modique somme de 6000 dollars. Selon les experts en cybersécurité, il est probable que le hacker ait obtenu leurs identifiants grâce à une campagne de phishing.
un pirate mettrait actuellement en vente une immense base de données contenant 1 million d’identifiants et de mots de passe pour la plateforme Ameli
FROM sebsauvage
N'hésitez pas à nous poser vos questions sur le tchat, un gendarme vous répond 7J/7 - 24H/24
FROM sebsauvage
Le guide pour signaler des fraudes, discriminations, cyberharcèlement, violences, maltraitance animale....
Cependant, la procédure de cet appel d’offres interroge. En effet, elle semble avoir été construite aux bénéfices exclusifs de la société américaine, alors même que des entreprises françaises de logiciels libres proposent des solutions aux fonctionnalités et performances équivalentes.
Anticor pointe une relation commerciale dangereuse entre une administration française et un géant du numérique jouissant d’un monopole quasi-absolu alors même que des entreprises offrent des solutions équivalentes.
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Critique Les Numériques : https://www.lesnumeriques.com/conteuse-histoires/joyeuse-la-conteuse-merveilleuse-p66233/test.html
J'aime beaucoup le regard de ce rappeur sur le choix/vote imminent du deuxième tour des élections présidentielles :
Je ne pense pas que Macron, Le Pen, ce soit pareil.
Je crois qu'il y a des gens avec qui on peut dialoguer dans le camp de Macron.
Par contre je ne pense pas qu'il y ait des gens avec qui on puisse dialoguer dans le camp de Marine Le Pen.
C'est aussi clair que ça.« Allez on va essayer quelque chose d'autre »
Je pense que c'est très beauf de se dire « on a jamais essayé ».
C'est des trucs de discussion de comptoir.Tous ceux qui sont paumés aujourd'hui, j'en fais partie, ce n'est pas une raison pour fuir ses responsabilités.
C'est mon devoir de faire un choix
C’est un débat sans fin en France : faut-il forcément des centrales nucléaires pour décarboner notre système électrique ? Peut-on couvrir notre consommation principalement avec de l’éolien et du solaire ? Jean-Marc Jancovici est connu pour ses positions pronucléaires, et propose un calcul d’ordre de grandeur qui semble invalider la généralisation des renouvelables. Problème : un certain nombre d’études détaillent des “mix énergétiques” bon marché à 100% de renouvelables, en particulier celle du CIRED qui vient de sortir pour la France (notée par la suite Shirizadeh et al.). C’est l’occasion de revenir sur le débat en analysant cette étude en parallèle de l’article de Jancovici.
tl;dr :
Dans ce monde fatalement rempli d’incertitudes le jugement de Salomon de 50% de nucléaire en France ne semble pas si mauvais, et évite une sortie précipitée du nucléaire tout en expérimentant la montée en charge des renouvelables.
Cette perspective pose par contre la question très politique du pilotage économique, souvent discutée par Jancovici et à mon avis beaucoup plus intéressante pour le citoyen.
Code source de https://www.mobicoop.fr
Made with Symfony
Un ensemble de papiers très sales sont en train d’être publiés chez Disclose [...]
on y apprend les détails de la fourniture d’un système de surveillance français au gouvernement Egyptien d’Al-Sissi. [...]
On y apprend que Nexa Technologies, via sa filiale émiratie, Advanced Middle East Systems … Attendez, on s’arrête un instant, Advances Middle East Systems… A.M.E.Sys. Amesys quoi. Ça ne s’invente pas.
On se croirait dans un mauvais film d’espionnage où les méchants [...] sont juste partis là où le climat politique était plus favorable, où ça dérange moins de vendre des outils pour tuer des gens. [...]
on y apprend également que cette vente a été « validée » par le SBDU. [...]
Ce ministre de l’Économie, celui qui porte la responsabilité de la validation de ce dispositif [...] c’est Emmanuel Macron, c’est le Président de la République.
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Une conférence intitulée “Maintien de l’ordre : du terrain au politique” où deux intervenants étaient à l’honneur : Laurent Bigot, ancien sous-préfet et Bertrand Cavallier, général de gendarmerie ayant quitté le service actif, ancien commandant du Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier.
La conférence s’est ouverte sur une citation : « Je pardonne à celui qui a tiré, que celui-ci l’ait fait accidentellement ou intentionnellement, mais je ne peux pas pardonner à ceux qui ont donné les ordres ». Une phrase prononcée par un mutilé dans le film « Un pays qui se tient sage », de David Dufresne. Elle montre un homme qui a toutes les raisons d’en vouloir aux policiers, et qui au final n’en veut qu’à la hiérarchie.
Comment se mettent en place les ordres, justement ? En polarisant le débat, sous l'influence du pouvoir, sur la question des bavures, on prend le risque de commettre une erreur : exempter les politiques pour ne charger que les fonctionnaires sur le terrain.
Nos invités étaient appelés à nous expliquer ces rapports de force entre commandement, syndicats, ministères, préfecture, qu’on ne voit pas souvent et qui se gardent bien de se montrer au grand jour.
Explorer ces chaînes de pouvoir, c'est rendre au peuple les moyens de compréhension des choses qui l'oppressent.
Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur ce qu'il se passe au Media :
une chronologie détaillée des articles & prises de position des différents intervenants.
Si comme moi vous soutenez ce journal indépendant, et êtes inquiet pour son avenir,
vous trouverez là des clefs de compréhension de ce qui se joue dans cette rédaction,
entre questions salariales et syndicales, égos blessés et pression managériale.
Je suis socio du Média depuis quelques mois seulement.
Je ne me permets de condamner personne dans cette histoire.
Je souhaite par contre exprimer tout mon soutien à l'ensemble de la rédaction :
vous faites un excellent travail, et je souhaite de tout cœur que vous puissiez poursuivre cette aventure !
Aux termes de la présente décision, l’Autorité de la concurrence sanctionne Google pour avoira busé de sa position dominante sur le marché de la publicité en ligne liée aux recherches, en violation de l’article L. 420-2 du code de commerce et l’article 102 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne
Cette décision fait suite à une saisine de la société Gibmedia. L’instruction menée a conduit à la notification d’un grief portant sur la mise en œuvre non transparente, non objective et discriminatoire des règles du service de publicité en ligne liée aux recherches de Google, appelé« AdWords », puis rebaptisé « Google Ads » en juillet 2018.