Le 25 mars 2023, Clément, journaliste radio, se rend à la mobilisation pour la défense de l'eau à Sainte Soline. La manifestation tourne à l'affrontement. Le lendemain, Clément est arrêté, malgré sa carte de presse et placé en garde à vue pendant 28h. Un récit signé Clément Baudet et Rémi Dybowski.
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"En fait, c'est une technique de marquage biologique à partir d'ADN de synthèse, sans produit, indétectable à l'œil nu, incolore et inodore, qui sont donc tirés par les forces de l'ordre sur les manifestants, pour marquer les manifestants" Clément
Une conférence intitulée “Maintien de l’ordre : du terrain au politique” où deux intervenants étaient à l’honneur : Laurent Bigot, ancien sous-préfet et Bertrand Cavallier, général de gendarmerie ayant quitté le service actif, ancien commandant du Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier.
La conférence s’est ouverte sur une citation : « Je pardonne à celui qui a tiré, que celui-ci l’ait fait accidentellement ou intentionnellement, mais je ne peux pas pardonner à ceux qui ont donné les ordres ». Une phrase prononcée par un mutilé dans le film « Un pays qui se tient sage », de David Dufresne. Elle montre un homme qui a toutes les raisons d’en vouloir aux policiers, et qui au final n’en veut qu’à la hiérarchie.
Comment se mettent en place les ordres, justement ? En polarisant le débat, sous l'influence du pouvoir, sur la question des bavures, on prend le risque de commettre une erreur : exempter les politiques pour ne charger que les fonctionnaires sur le terrain.
Nos invités étaient appelés à nous expliquer ces rapports de force entre commandement, syndicats, ministères, préfecture, qu’on ne voit pas souvent et qui se gardent bien de se montrer au grand jour.
Explorer ces chaînes de pouvoir, c'est rendre au peuple les moyens de compréhension des choses qui l'oppressent.
la notion de «complicité morale» sur laquelle s’appuie la justice italienne n’existait pas au moment des faits dans la législation française, et ne permet donc pas d’appliquer le MAE. «Cette notion est pour nous incompatible avec le droit français», insiste la pénaliste rennaise avant de soulever la «question de la présomption d’innocence».
Le seul délit discernable serait un vol de planches de bois sur un chantier. «Le sort de Vincenzo Vecchi est entre vos mains. Nous vous demandons de mettre fin à cette injustice comme la cour d’appel de Rennes l’avait courageusement fait», a lancé Me Tessier à la cour. Des arguments qui n’ont pas convaincu l’avocat général, qui a estimé de son côté que les conditions d’extradition étaient bien remplies. «M. Vecchi conteste l’Etat de droit et considère que la seule loi est la sienne», a-t-il tonné avant de conclure qu'«il n’y a pas lieu de refuser la remise à l’Italie».
Le sort de Vincenzo Vecchi sera tranché le 4 novembre, date de décision de la cour d’appel d’Angers.
Parce que la police est une force publique, au service de tous et soumise au regard de tous, Mediapart propose de data-visualiser une partie de ses pratiques. Avec Allô Place Beauvau, il s’agit de documenter les pratiques policières dans le cadre du maintien de l'ordre de manifestations revendicatives (gilets jaunes, retraites, pompiers, lycéens) mais aussi un certain nombre de cas de violences policières avérées ou suspectées hors manifestation. Allô IGPN est une radiographie du travail de la police des polices.
Une collection proposée par David Dufresne, Etamin Studio, WeDoData, Visionscarto et l’équipe de Mediapart.
En quarante-trois ans, 676 morts à la suite d’interventions policières ou du fait d’un agent des forces de l’ordre
L'un des pays en Europe où il y a la plus faible confiance entre la police et la population, c'est la France.
Aujourd'hui le problème c'est un problème de confiance entre la police et la population.La violence policière se double d'une violence judiciaire,
c'est à dire du sentiment que l'affaire n'est pas traitée normalement.Il doit y avoir un commandement au ministère de l'intérieur qui dit quelle police on veut aujourd'hui dans le pays.
Pendant des dizaines d'années voire pendant des siècles,
on a une régulation du commerce qui permettait qui y ait des échanges mais que ça soit pas tout ouvert.
Eh bien il faut retrouver ça, une certaine régulation des échanges.Mon slogan c'est consommer moins répartir mieux.
J'ai pas de problème à dire qu'il y a des mesures qui doivent être mises en œuvre, qui me touchent et qui vont toucher ma famille.
Si on laisse faire le marché, c'est pas vrai que demain les femmes de ménage elle seront mieux payées.
C'est pas vrai que les auxiliaires de vie sociale qui ont continué à faire le boulot dans la Somme seront mieux payées.
Le marché produit de l'injustice.
Donc moi ce que je dit simplement, c'est qu'il faut une direction qui régule le marche.Moi je suis pour l'acroissance, comme il y a des agnostiques,
c'est à dire que j'ai sorti la croissance de mon champ de vision.
À partir des années 70, il y a une décorrélation entre le niveau de bien-être et le PIB.
Pourquoi ?
Parce que en fait depuis le 19e siècle, il y a une supposition qui est que "plus" va être "mieux".
Dans la lignée d'un article précédent, je vais évoquer ici l'affaire Vincenzo Vecchi.
Samedi dernier à Angers, à la Grande Ourse, avait lieu une soirée de soutien pour lui, et d'information sur les évènements de Gênes en 2001 ainsi que le Mandat d'Arrêt Européen.
Pour rappel, Vincenzo a été …