Le parcours initiatique de deux amies sages-femmes dans une maternité sous haute tension
Un très beau film, quasi-documentaire et très émouvant, sur la profession de sage-femme aujourd'hui.
Je le recommande chaudement, notamment à ceux qui ont déjà apprécié le film ou la série Hypocrate, mais aussi à tous ceux curieux de découvrir les coulisses des services maternités de nos hôpitaux publics.
Ce film dépeint de manière magnifique le rôle crucial des sage-femmes, et l'intensité de ces moments autour de la naissance.
Une vidéo du Media pour comprendre l'importance de soutenir le maintien de cette émission de satire politique : https://www.youtube.com/watch?v=CbPVbActzEg
Pour soutenir les grévistes organisons la solidarité financière.
Faites un don à la première caisse de grève en France ✊️
La cigogne depuis des millénaires ayant fort à faire,
commence avec les années à un peu s'épuiser.
Il faut dire qu'en France depuis la Libération,
des bébés à foison elle a dû augmenter la production.
Alors pour la seconder et l'aider à faire pousser en bonne santé de jolis bambins,
elle a organisé de beaux et grands jardins.
Derrière ce joli parchemin c'est aussi les mères qu'il fallait envoyer au turbin.
C'est ainsi qu'au fil des découvertes en éducation,
fleurirent de jolis appellations : asile, pouponnière, bambina, garderie, jardin d'enfants, crèche multi-accueil, etc.
Des lieux pensés pour accompagner les avancées de la société en parentalité.
Pendant fort longtemps ces jardins idylliques, tels des ruches animées par moult abeilles laborieuses, par les deniers publics furent-ils financés.
Vivent les citoyens en barboteuse !
Or par les temps nouveaux qui sévissaient alors,
point d'argent public gaspillé il ne fallait puiser encore.
C'est ainsi qu'un beau jour de 2004,
aux mains philanthropes de quelques marchands psychopathes,
le grand argentier des cigognes, les clés des portes des jardins leur a filé.
De bébés et de blé ce sont de bien étranges moissons qui dorénavant rythment nos saisons.C'est ça que j'ai envie de vous raconter aujourd'hui :
comment cette fable elle a été rendue possible.
Une passionnante conférence gesticulée, actuellement en tournée !
Suivi de la lutte des soignants de la clinique Tondu à Bordeaux
Suivi de la lutte des soignants du Groupe Hospitalier Mutualiste à Grenoble
J'aime beaucoup le regard de ce rappeur sur le choix/vote imminent du deuxième tour des élections présidentielles :
Je ne pense pas que Macron, Le Pen, ce soit pareil.
Je crois qu'il y a des gens avec qui on peut dialoguer dans le camp de Macron.
Par contre je ne pense pas qu'il y ait des gens avec qui on puisse dialoguer dans le camp de Marine Le Pen.
C'est aussi clair que ça.« Allez on va essayer quelque chose d'autre »
Je pense que c'est très beauf de se dire « on a jamais essayé ».
C'est des trucs de discussion de comptoir.Tous ceux qui sont paumés aujourd'hui, j'en fais partie, ce n'est pas une raison pour fuir ses responsabilités.
C'est mon devoir de faire un choix
C’est un débat sans fin en France : faut-il forcément des centrales nucléaires pour décarboner notre système électrique ? Peut-on couvrir notre consommation principalement avec de l’éolien et du solaire ? Jean-Marc Jancovici est connu pour ses positions pronucléaires, et propose un calcul d’ordre de grandeur qui semble invalider la généralisation des renouvelables. Problème : un certain nombre d’études détaillent des “mix énergétiques” bon marché à 100% de renouvelables, en particulier celle du CIRED qui vient de sortir pour la France (notée par la suite Shirizadeh et al.). C’est l’occasion de revenir sur le débat en analysant cette étude en parallèle de l’article de Jancovici.
tl;dr :
Dans ce monde fatalement rempli d’incertitudes le jugement de Salomon de 50% de nucléaire en France ne semble pas si mauvais, et évite une sortie précipitée du nucléaire tout en expérimentant la montée en charge des renouvelables.
Cette perspective pose par contre la question très politique du pilotage économique, souvent discutée par Jancovici et à mon avis beaucoup plus intéressante pour le citoyen.
Une conférence intitulée “Maintien de l’ordre : du terrain au politique” où deux intervenants étaient à l’honneur : Laurent Bigot, ancien sous-préfet et Bertrand Cavallier, général de gendarmerie ayant quitté le service actif, ancien commandant du Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier.
La conférence s’est ouverte sur une citation : « Je pardonne à celui qui a tiré, que celui-ci l’ait fait accidentellement ou intentionnellement, mais je ne peux pas pardonner à ceux qui ont donné les ordres ». Une phrase prononcée par un mutilé dans le film « Un pays qui se tient sage », de David Dufresne. Elle montre un homme qui a toutes les raisons d’en vouloir aux policiers, et qui au final n’en veut qu’à la hiérarchie.
Comment se mettent en place les ordres, justement ? En polarisant le débat, sous l'influence du pouvoir, sur la question des bavures, on prend le risque de commettre une erreur : exempter les politiques pour ne charger que les fonctionnaires sur le terrain.
Nos invités étaient appelés à nous expliquer ces rapports de force entre commandement, syndicats, ministères, préfecture, qu’on ne voit pas souvent et qui se gardent bien de se montrer au grand jour.
Explorer ces chaînes de pouvoir, c'est rendre au peuple les moyens de compréhension des choses qui l'oppressent.
The world is simultaneously underwater and on fire, and people want to know what they can do about it. Let's share resources, services, products and ideas you can use to stop kicking the planet in the face.
Emmanuel Macron l’a affirmé dès son élection : il veut faire de la France une “startup nation”. Il démontre régulièrement son soutien à la “FrenchTech”, censée représenter la quintessence de l’innovation et de l’entreprenariat. Mais derrière cette ambition, la réalité est bien différente. La France peine à se dégager de l’emprise des GAFAM, comme l’ont cruellement rappelé les déboires de Qwant, le moteur de recherche qui devait supplanter Google. Et l’échec patent de l’application StopCovid en est une énième illustration. Pourquoi la France peine-t-elle à innover et à recouvrir son indépendance numérique ? Comment résister face aux plateformes, sans pour autant exploiter une main d’oeuvre uberisée, et en respectant la vie privée des utilisateurs ?
Pour en parler, nous avons reçu Jean-Baptiste Kempf, l’éditeur du logiciel français le plus utilisé au monde. Il s’agit du lecteur de vidéos VLC, le fameux logiciel au cône de chantier . Open-source, maintenu par la communauté, il est porté par une structure associative. On est bien loin des “jeunes qui veulent devenir milliardaires” dont rêve le Président Macron. Pourtant, le logiciel, né d’un projet étudiant, a dépassé les 3 milliards de téléchargements.
Jean-Baptiste Kempf juge sévèrement, mais non sans humour, l’incompétence des politiques dès lors qu’il s’agit d’innovation. Personnage atypique, on peine à la mettre dans une case. Mais ce qui est certain, c’est que son expérience remet en cause le récit du capitalisme comme moteur de l’innovation.
L'un des pays en Europe où il y a la plus faible confiance entre la police et la population, c'est la France.
Aujourd'hui le problème c'est un problème de confiance entre la police et la population.La violence policière se double d'une violence judiciaire,
c'est à dire du sentiment que l'affaire n'est pas traitée normalement.Il doit y avoir un commandement au ministère de l'intérieur qui dit quelle police on veut aujourd'hui dans le pays.
Pendant des dizaines d'années voire pendant des siècles,
on a une régulation du commerce qui permettait qui y ait des échanges mais que ça soit pas tout ouvert.
Eh bien il faut retrouver ça, une certaine régulation des échanges.Mon slogan c'est consommer moins répartir mieux.
J'ai pas de problème à dire qu'il y a des mesures qui doivent être mises en œuvre, qui me touchent et qui vont toucher ma famille.
Si on laisse faire le marché, c'est pas vrai que demain les femmes de ménage elle seront mieux payées.
C'est pas vrai que les auxiliaires de vie sociale qui ont continué à faire le boulot dans la Somme seront mieux payées.
Le marché produit de l'injustice.
Donc moi ce que je dit simplement, c'est qu'il faut une direction qui régule le marche.Moi je suis pour l'acroissance, comme il y a des agnostiques,
c'est à dire que j'ai sorti la croissance de mon champ de vision.
À partir des années 70, il y a une décorrélation entre le niveau de bien-être et le PIB.
Pourquoi ?
Parce que en fait depuis le 19e siècle, il y a une supposition qui est que "plus" va être "mieux".
Rendre la justice est une fonction régalienne. Les fonctions régaliennes sont des tâches que l'État ne doit pas, ou ne peut pas, déléguer à des sociétés privées. La loi Avia fait le contraire. Voilà mon résumé à moi.
Source : le blog de Framasoft
La proposition de loi sur le site de l'assemblée nationale : http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/alt/lutte_contre_haine_internet
L'alerte levée par la Quadrature du Net : https://www.laquadrature.net/2020/05/11/vote-final-de-la-loi-haine/
Dieu, l'armée et la coke : portrait d'un jeune royaliste tourmenté par Aurèle Jacquot.
« J'avais commis le péché de chair mais je m'en suis pas flagellé pour autant »
Un portrait fascinant et plein d'humour !
En ce moment, ça discute beaucoup autour de StopCovid, le projet d’application de traçage pour lutter contre la pandémie de COVID-19. J’apporte donc mon pavé dans la mare sous forme d’une BD – un poil – énervée.
Une excellente vidéo d'une excellente chaine :)
Le message principal, [est] de mettre en valeur les structures existantes pour éviter que ces erreurs (humaines, et normales) aient des conséquences :
- La revue par les pairs
- Le partage des données et des codes
So with that, I want to humbly challenge all of the programmers and members of the open source community to expand your thinking around inclusion and diversity. I proudly stand before you today as the representative of a demographic that most people don’t think about—formerly incarcerated people. But we exist, and we are eager to prove our value, and, above all else, we are looking to be accepted.
The video is on Youtube and is really a must-see.
Moving and fascinating:
The library was one of the most secure places at the prison.
la première mouture était "insuffisante" et même une fois complétée, "les projections financières restent lacunaires", en particulier sur la hausse de l'âge de départ à la retraite, le taux d'emploi des seniors, les dépenses d'assurance-chômage et celles liées aux minima sociaux.
Le Conseil d'État pointe également le choix de recourir à 29 ordonnances, y compris "pour la définition d'éléments structurants du nouveau système de retraite", ce qui "fait perdre la visibilité d'ensemble qui est nécessaire à l'appréciation des conséquences de la réforme et, partant, de sa constitutionnalité et de sa conventionnalité".
Celle portant sur la "conservation à 100% des droits constitués" au moment de la bascule entre le système actuel et le futur "système universel" est jugée "particulièrement cruciale", à tel point "qu'en l'absence d'une telle ordonnance" la réforme "ne s'appliquera pas" aux personnes nées à partir de 1975. Enfin, l'engagement de revaloriser les enseignants et des chercheurs via des loi de programmation est condamné à disparaître du texte car "ces dispositions constituent une injonction au gouvernement de déposer un projet de loi et sont ainsi contraires à la Constitution".
Un fantastique documentaire sur un élément fondamental de nos droits sociaux aujourd'hui en France : la sécurité sociale.
Le film entrelace le témoignage de Jolfred Fregonara, un nonagénaire qui a vécu la mise en plaise des caisses de sécurité sociale, les explications historiques de Michel Etievent, biographe d'Ambroise Croizat, Anne Gervais, médecin, Bernard Friot & Colette Bec, sociologues, et Frédéric Pierru, professeur de sciences politiques.
L'exploitde l'entreprise menée par Ambroise Croizat et Pierre Laroque, qui ont mis en place 138 caisses de sécurité sociale & 113 caisses d'allocation familiales en seulement 7 mois, est proprement ahurissant.
Je cite Michel Etievent :
« Un édifice extraordinaire va sortir de l'invention sociale de ces hommes. Tout à coup comme ça, on avait le droit de vivre. »
« Vivre sans l’angoisse du lendemain, de la maladie ou de l’accident de travail, en cotisant selon ses moyens et en recevant selon ses besoins. »
Désormais la retraite ne sera plus l'antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie.
Je cite cette fois Frédéric Pierru :
La concurrence et le marche du côté du financement, du côté de l'assurance maladie ça ne fonctionne pas. D'ailleurs on a un cas d'école qui illustre très bien cet échec, c'est le cas américain. Non seulement le marche de l'assurance privé est inéfficient, c'est 18% de la richesse nationale que les Etats-Unis consacrent à la santé alors qu'en France nous ne consacrons que 12%; c'est inégalitaire, des dizaines de millions d'américains qui sont non couverts ou peu couverts; et avec des résultats sanitaires déplorables.
Quand vous versez un euro à une mutuelle, il y a un quart, donc 25 centimes d'euro, qui vont aller dans des frais de gestion, des frais administratifs, mais surtout des frais « d'acquisition de clientèle », c'est à dire des frais de marketing. Alors que pour la sécurité sociale, c'est seulement 6%. Il n'y a donc aucune raison économique qui justifie le recul de la sécurité sociale au profit du marché de l'assurance maladie privée.