Le sujet de cette conférence prend le parti d’étudier l’héritage du code libéré d’id Software [...]. L’héritage d’id Software a profondément changé le paysage, la libération du code a alimenté à la fois le monde universitaire et une passion vive chez de nombreuses personnes
la conférence [...] développe une réflexion plus large sur la nature d’un service, le besoin de développer des communautés, la place de la collaboration dans une communauté de logiciel libre, comment des choix de conceptions peuvent induire un état d’esprit qui nourrit la conception à son tour, etc.
En 2005 le code de Quake 3 fut libéré quand il était obsolète d’un point de vue économique. [...] Cette ouverture a permis de nombreux jeux libres, ou jeux avec un code source libre, de devenir des choses autonomes. Nous pouvons citer Tremulous sur lequel Unvanquished est fondé, World of Padman, Smokin' Guns, OpenArena et d’autres. Urban Terror a été distribué avec le moteur Quake 3 open source mais le code du jeu fut toujours propriétaire.
Avec une telle rétrospective, ce qui semble bizarre est découvrir que c’est parce que le code était mort, je veux dire tué, qu’il était possible de l’ouvrir. Donc d’un côté nous avons reçu un code libre et ouvert, mais de l’autre ce code était censé être mort et produire des morts-vivants (zombies).
Voici une petite dépêche que j'ai écrite sur le site LinuxFr : https://linuxfr.org/news/generateurs-de-puzzles-libres
Les éditeurs « classiques » [d'articles scientifiques] ont auss réagi par rapport au libre accès. Toutes sortes « d’exceptions » ont été mises en place. Par exemple pour la revue Artificial Intelligence In Medicine (édité par Elsevier) où j’ai publié :
- les auteurs peuvent payer pour avoir leur article en libre accès (N. B. : hors de prix, mais certains projets de recherche, notamment européen, exigent que ce soit le cas) ;
- un lien est fourni aux auteurs qui permet de télécharger gratuitement l’article pendant 50 jours, et ce lien peut être diffusé à volonté ;
- après six mois d’embargo, une « version auteur » (même contenu que le vrai article, mais sans la mise en forme de l’éditeur) peut être mise à disposition librement sur des serveurs comme HAL (Hyper‐Archives en Ligne) ;
- les auteurs ont le droit de mettre une « version auteur » sur leur site personnel dès la parution de l’article, sous licence Creative Commons Attribution Non‐Commercial No Derivatives ».
En commentaire, de chouettes visualisations d'ontologies OWL en ligne : https://hal.archives-ouvertes.fr
Si l’on reprend la description officielle : « La FLOSSCon ( Free/Libre/OpenSource Software Conference ) est un événement libre et non commercial organisé par l’association FLOSSITA ( FLOSS in the Alps ) pour des communautés et des utilisateurs de solutions logicielles libres et Open Source et ceux qui veulent les découvrir.
"Je ne comprends pas. J’estime avoir un peu de connaissances en code, en système et, alors que je deviens efficace là‐dessus, bam, on me dit qu’il faut devenir un gestionnaire de planning"
"Car il y a une logique très conne en France, c'est qu'on ne te paie pas pour tes compétences, mais pour ton diplôme et ton expérience".,