Peut-on encore parler d'amour sans parler d'argent ? En 2024, dans les couples hétérosexuels, les femmes continuent de payer un prix élevé, souvent invisible mais bien réel : charge esthétique, contraception, gestion des dépenses, sacrifices professionnels, retraites amoindries, charge mentale et domestique… Même dans les relations qui se veulent égalitaires, les chiffres ne mentent pas : aimer, pour les femmes, coûte cher.
Avec leur bande dessinée Le prix à payer, Tiffany Cooper et Lucile Quillet décortiquent ces mécanismes avec clarté. En s’appuyant sur des données chiffrées et des exemples concrets, elles montrent que pour aimer juste, il faut compter. Pas pour diviser, mais pour mieux construire.
la première mouture était "insuffisante" et même une fois complétée, "les projections financières restent lacunaires", en particulier sur la hausse de l'âge de départ à la retraite, le taux d'emploi des seniors, les dépenses d'assurance-chômage et celles liées aux minima sociaux.
Le Conseil d'État pointe également le choix de recourir à 29 ordonnances, y compris "pour la définition d'éléments structurants du nouveau système de retraite", ce qui "fait perdre la visibilité d'ensemble qui est nécessaire à l'appréciation des conséquences de la réforme et, partant, de sa constitutionnalité et de sa conventionnalité".
Celle portant sur la "conservation à 100% des droits constitués" au moment de la bascule entre le système actuel et le futur "système universel" est jugée "particulièrement cruciale", à tel point "qu'en l'absence d'une telle ordonnance" la réforme "ne s'appliquera pas" aux personnes nées à partir de 1975. Enfin, l'engagement de revaloriser les enseignants et des chercheurs via des loi de programmation est condamné à disparaître du texte car "ces dispositions constituent une injonction au gouvernement de déposer un projet de loi et sont ainsi contraires à la Constitution".
Ces derniers jours, j’ai voulu savoir ce qui nous attendait avec la réforme des retraites. Conclusion : le rapport Delevoye, c’est le coup final porté à la solidarité intergénérationnelle. J’explique pourquoi, en images.