Le 31 août dernier, Jérôme D., pilier de la Brigade française patriote, un groupuscule d’ultradroite, percutait, au volant de sa voiture, Djamel Bendjaballah, un éducateur de 43 ans. En dépit des multiples plaintes pour « injure non publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion » déposées par la victime, l’instruction ouverte pour « homicide volontaire » ne retient pas, pour l’heure, le motif raciste comme circonstance aggravante.
Cette affaire était mentionnée par Marine Tondelier lors de sa récente interview par BFM TV, où François Gapihan a mené une interview très orientée et indigne d'un journaliste professionnel : https://www.youtube.com/watch?v=G5drWYdcCag
Un échange très intéressant qui aborde plusieurs sujets :
- le rôle des éditorialistes et la différence avec les journalistes
- le traitement genré / mépris envers les femmes sur les plateaux de TV
- faut-il ou non accepter de venir à la TV ? (Bourdieu par exemple y était plutôt opposé)
- la qualité des plateaux TV sur le service public qui se dégrade
- le financement des médias indépendants
- les influenceurs masculinistes
Et bien d'autres sujets.
Où est donc passé le cinéma qui accompagnait les luttes sociales ? Pour ce dernier épisode de la saison, on revient sur le rôle du 7ème art dans le mouvement social à travers l'histoire d'un film révolutionnaire maudit, qu'on a longtemps cru perdu : Soy Cuba. Qui sait ? Peut-être pourra-t-on en tirer quelques enseignements pour aujourd'hui ?