
Le Vortex est une émission web culturelle et humoristique de vulgarisation, diffusée sur le site Youtube depuis le 13 mars 2019.
La 7e saison sort ce mois-ci !
Le parcours initiatique de deux amies sages-femmes dans une maternité sous haute tension
Un très beau film, quasi-documentaire et très émouvant, sur la profession de sage-femme aujourd'hui.
Je le recommande chaudement, notamment à ceux qui ont déjà apprécié le film ou la série Hypocrate, mais aussi à tous ceux curieux de découvrir les coulisses des services maternités de nos hôpitaux publics.
Ce film dépeint de manière magnifique le rôle crucial des sage-femmes, et l'intensité de ces moments autour de la naissance.
La cigogne depuis des millénaires ayant fort à faire,
commence avec les années à un peu s'épuiser.
Il faut dire qu'en France depuis la Libération,
des bébés à foison elle a dû augmenter la production.
Alors pour la seconder et l'aider à faire pousser en bonne santé de jolis bambins,
elle a organisé de beaux et grands jardins.
Derrière ce joli parchemin c'est aussi les mères qu'il fallait envoyer au turbin.
C'est ainsi qu'au fil des découvertes en éducation,
fleurirent de jolis appellations : asile, pouponnière, bambina, garderie, jardin d'enfants, crèche multi-accueil, etc.
Des lieux pensés pour accompagner les avancées de la société en parentalité.
Pendant fort longtemps ces jardins idylliques, tels des ruches animées par moult abeilles laborieuses, par les deniers publics furent-ils financés.
Vivent les citoyens en barboteuse !
Or par les temps nouveaux qui sévissaient alors,
point d'argent public gaspillé il ne fallait puiser encore.
C'est ainsi qu'un beau jour de 2004,
aux mains philanthropes de quelques marchands psychopathes,
le grand argentier des cigognes, les clés des portes des jardins leur a filé.
De bébés et de blé ce sont de bien étranges moissons qui dorénavant rythment nos saisons.C'est ça que j'ai envie de vous raconter aujourd'hui :
comment cette fable elle a été rendue possible.
Une passionnante conférence gesticulée, actuellement en tournée !
C’est un débat sans fin en France : faut-il forcément des centrales nucléaires pour décarboner notre système électrique ? Peut-on couvrir notre consommation principalement avec de l’éolien et du solaire ? Jean-Marc Jancovici est connu pour ses positions pronucléaires, et propose un calcul d’ordre de grandeur qui semble invalider la généralisation des renouvelables. Problème : un certain nombre d’études détaillent des “mix énergétiques” bon marché à 100% de renouvelables, en particulier celle du CIRED qui vient de sortir pour la France (notée par la suite Shirizadeh et al.). C’est l’occasion de revenir sur le débat en analysant cette étude en parallèle de l’article de Jancovici.
tl;dr :
Dans ce monde fatalement rempli d’incertitudes le jugement de Salomon de 50% de nucléaire en France ne semble pas si mauvais, et évite une sortie précipitée du nucléaire tout en expérimentant la montée en charge des renouvelables.
Cette perspective pose par contre la question très politique du pilotage économique, souvent discutée par Jancovici et à mon avis beaucoup plus intéressante pour le citoyen.
Comment fait-on pour vivre avec un secret ? Comment vit-on avec un sexe qui a été décidé pour nous, opéré pour le conformer aux normes dès la naissance ? Comment se construit-on avec cette différence ? M (27 ans) vit en France où l’intersexuation est encore prise en charge comme une pathologie qu’il faut traiter et réparer. Cette part d’elle-même est taboue. Pour en sortir, M répond à Deborah (25 ans), née comme elle intersexuée, qui cherche des témoignages sur le sujet pour son travail de mémoire en études de genre à l’université de Lausanne, en Suisse. Une correspondance démarre entre elles qui va complètement changer leur vie.
Le film propose une réflexion sur la manière dont les personnes intersexuées cherchent à se réapproprier leur corps et à construire leur identité. Il interroge ce que nos sociétés occidentales sont prêtes à faire au nom des normes sociales et ce que signifie être un homme, une femme ou un peu des deux…
Très, très beau documentaire