Anticor revient avec sa 17ème Cérémonie des Prix éthiques et des Casseroles, animé par Guillaume Meurice.
Le détail des récompenses remises peut être retrouvé sur leur site web :
https://www.anticor.org/2025/01/21/retour-sur-la-17e-edition-de-la-ceremonie-des-prix-ethiques-et-des-casseroles-anticor/
Je relève en particulier :
- la 1ère casserole de la soirée remise à Aurore Bergé, pour sa proximité embarrassante avec la déléguée générale du lobby des crèches privées, avec qui elle aurait échangé des éléments de langage pour étouffer un scandale naissant.
- une casserole remise à Rachida Dati, ministre de la Culture : le parquet national français a requis son renvoi devant le tribunal correctionnel pour « corruption passive » et « trafic d’influence passif », dans le cadre de l’affaire Carlos Ghosn.
- la réalisatrice Clarisse Féletin, récompensée pour son documentaire Autoroute A69, l’affaire personnelle de Macron ? pour Off Investigation.
- un prix éthique remis à Houria Aouimeur, qui a révélé de possibles malversations financières au sein de l’AGS, organisme prenant en charge les salaires des employés de sociétés en redressement judiciaire.
- un prix éthique remis à Danielle Simonnet, députée et rapporteure de la commission d’enquête relative aux Uber Files.
Un ensemble de papiers très sales sont en train d’être publiés chez Disclose [...]
on y apprend les détails de la fourniture d’un système de surveillance français au gouvernement Egyptien d’Al-Sissi. [...]
On y apprend que Nexa Technologies, via sa filiale émiratie, Advanced Middle East Systems … Attendez, on s’arrête un instant, Advances Middle East Systems… A.M.E.Sys. Amesys quoi. Ça ne s’invente pas.
On se croirait dans un mauvais film d’espionnage où les méchants [...] sont juste partis là où le climat politique était plus favorable, où ça dérange moins de vendre des outils pour tuer des gens. [...]
on y apprend également que cette vente a été « validée » par le SBDU. [...]
Ce ministre de l’Économie, celui qui porte la responsabilité de la validation de ce dispositif [...] c’est Emmanuel Macron, c’est le Président de la République.
Ce que Macron ne semble pas avoir compris — ou feint de ne pas comprendre — c'est qu'en réalité le système social français est presque à l'équilibre et qu'il ne coûte pas à l'Etat par les dépenses intempestives des bénéficiaires mais par les transferts de dépenses causés par des politiques au bénéfice du patronat
Oui, 3,8 milliards d'euros sont partis des caisses de l'Etat vers les recettes de la sécu pour compenser les baisses de cotisations voulues par… Emmanuel Macron sous Hollande.Toute cette diatribe présidentielle absurde, avec des raccourcis débilitants n'a qu'un but : expliquer au populo qu'il [Manu Macron] va exploser le système social pour obliger les "assistés" qui touchent les minima sociaux à se mettre au boulot en les "responsabilisant".